Lorsqu’un acheteur souhaite négocier le prix du bien avec son propriétaire-vendeur, il lui envoie une offre d’achat avec un montant plus bas que celui de l’annonce. Mais de quel recours dispose le vendeur pour, à son tour, se lancer dans les négociations en vue d’une vente immobilière à Caluire-et-Cuire ? La solution est la contre-proposition d’achat. De quoi s’agit-il ? Voici l’essentiel à connaître.

Qu’est-ce qu’une contre-proposition d’achat ?

Il s’agit d’une missive écrite par un vendeur pour répondre à une offre venant d’un acheteur. Autrement dit, c’est le moyen mis à la disposition d’un propriétaire immobilier pour négocier les conditions soumises par un acquéreur potentiel. 

Comment doit-elle être formulée ?

Tout comme l’offre d’achat, la contre-proposition doit prendre une forme écrite pour être valable. Elle peut ensuite être remise en main propre à son destinataire ou lui être envoyée par courrier recommandé demandant un accusé de réception. Une contre-proposition formulée oralement ne sera donc pas considérée par l’acheteur. 

Que doit-elle contenir ?

Elle doit présenter les nouvelles conditions que propose le vendeur pour opérer la transaction. Généralement, les négociations portent sur le prix du bien. Mais elles peuvent aussi concerner d’autres éléments comme les conditions suspensives ou encore la date de livraison du bien. 

Quelle est sa portée ?

Si l’offre d’achat engage l’acheteur, la contre-proposition en fera de même avec le vendeur. L’engagement s’applique dès que la missive parvient à l’acquéreur. Si ce dernier venait à accepter les conditions qui y sont évoquées, les négociations prendraient fin immédiatement et la transaction devra s’opérer. Autrement dit, le vendeur n’aura aucun moyen de s’y soustraire. Voilà pourquoi il est important de définir ses termes de manière réfléchie.