La chasse immobilière : qu’est-ce que c’est et qui est habilité à l’entreprendre ?

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La chasse immobilière : qu’est-ce que c’est et qui est habilité à l’entreprendre ?

Même si Lyon ne bénéficie pas de l’attractivité de Paris, il peut être difficile d’y trouver un bien à acquérir. Pour cette raison, l’acheteur peut solliciter l’accompagnement d’un spécialiste de la chasse immobilière. En quoi consiste ce procédé et qui peut l’effectuer ? 

Qu’est-ce que la chasse immobilière ?

La chasse immobilière est une traque faite sur les biens disponibles dans une zone donnée. Elle a pour objectif de trouver l’appartement ou la maison qui répond aux exigences de la personne qui y a recours. Il s’agit d’un acheteur, souvent trop débordé pour entreprendre la quête elle-même. 

Pour la petite histoire, la chasse immobilière est pratiquée en France depuis 1999. Elle est officiellement reconnue dans le secteur de l’immobilier en 2014 grâce à la loi ALUR. Dès lors, le métier de « chasseur immobilier » est lui aussi établi et se distingue désormais de celui d’agent immobilier. 

Aujourd’hui et depuis 2007, bon nombre de spécialistes de la profession font partie de la Fédération Française des Chasseurs Immobiliers (FFCI). 

Le chasseur d'appartement : quelles sont ses tâches ?

Celui qui peut entreprendre une chasse immobilière est appelé « chasseur immobilier », aussi appelé chasseur d'appartement ou chasseur de maison. En comparaison avec un agent immobilier, il propose ses services uniquement à des acheteurs à partir d’un mandat de recherches. En effet, sa principale mission consiste à mener un travail de prospection sur le marché de l’immobilier afin de trouver la perle rare qui répond aux exigences et au budget de son client. 

Pour cela, il peut user de son réseau et avoir accès aux biens off-market. Ce sont les propriétés à vendre dont les annonces ne sont pas encore publiées sur les plateformes de ventes. 

Il représente également l'acheteur lors des visites immobilières et lance les négociations de prix en sa faveur, monnayant une commission sur la décote obtenue. 

Il faut noter que le professionnel n’est rémunéré qu’une fois l’acte de vente final signé. Ses honoraires représentent, en moyenne, 2 à 5 % du prix de l’achat.